Mini-trail : Ca marche en Brabant wallon
Dimanche 19 avril, 8h40 : le départ est donné.
C’est sous les premiers rayons d’un soleil éclatant que s’élancent les 26 randonneurs. Armés de leurs bâtons de marche, ils jettent un dernier coup d’oeil sur la carte. Repèrent les points de contrôle. Evaluent l’effort.
Deux hommes se détachent rapidement du lot. Ils courront les 50 kilomètres qui composent le mini-trail.
Les gourdes sont remplies, les sacs contiennent des barres de céréales, du chocolat, des pâtes ou encore des fruits secs. Rien n’est superflu, mais tout est compté. Le poids ne s’ajoutera qu’à l’effort et augmentera au fil de la journée.
Il est près de 10h30 quand pointent les premiers chapeaux. Premiers étirements. Un verre d’eau et on ne traîne pas. Ils sont déjà repartis. La seconde cohorte arrive, groupée et solidaire. Le souffle est bon, le paysage magnifique, les participants sont ravis. Une barre de céréales disparaît, les chaussures de marche sont changées, ils peuvent reprendre la marche.
L’opération se répétera, aux quatre autres points de contrôle. Dans un esprit de convivialité, le mini-trail organisé par le Pôle Louvain et la Province du Brabant wallon convainc tout le monde, des amateurs aux habitués des marches de longue distance.
La journée se déroule, sans incident. Les coureurs sont revenus au point de départ vers 16h20 et reprennent leur souffle. Un deuxième groupe arrive un peu plus tard.
Les autres groupes continuent leur progression. C’est désormais à la force du mental qu’ils abordent les dix derniers kilomètres. Le domaine du Bois des Rêves est progressivement déserté par les familles venues profiter du temps et des activités organisées par la Province. Arriveront-ils à temps ? La camionnette doit-elle partir?
Non. Personne n’abandonnera. Les participants arrivent, s’asseyent et reprennent rapidement leur souffle. Pas trop longtemps, il faut étirer les muscles. L’effort aura des répercussions dans le corps pendant plusieurs jours de suite. Une participante arrive et ses nerfs craquent. C’est le soulagement d’être arrivé.
Il est 20h20 quand les derniers randonneurs arrivent sous les applaudissements, épuisés mais heureux. La journée a été longue. Ils se désaltèrent et se remettent debout, non sans difficultés, pour prendre la pose le temps d’une photo commémorative de l’exploit réalisé.